Lors de la méga mensuelle de juin sur le ReX du Top 10 (merci, c’était top !), on a encore vu un exemple de clivage (pour ne pas dire stigmatisation) autour du sujet du nucléaire (je fais allusion à l’accueil que les élus ont réservé aux shifters grenoblois). Bravo à eux : ils ont su rester sur un débat constructif !
Ce n’est pas le seul exemple : il suffit de lire quelques commentaires des publications de JMJ pour voir la polarisation que cela provoque. N’importe quel sujet en lien avec l’énergie peut virer rapidement à des objections pour/contre le nucléaire. Et j’ai l’impression que cela nous éloigne du cœur du sujet de la décarbonation.
Voici la proposition (naïve) que je voudrais vous soumettre, pour savoir à quel point elle vous semble pertinente.
A l’image des scénarios du GIEC (RCPx.y), nous pourrions décliner les propositions du Shift selon 3 scénarios :
- Augmentation de la production nucléaire
- Maintient de la production nucléaire actuelle
- Réduction de la production nucléaire
En effet, en fonction du scénario, chaque proposition n’aura pas forcément le même :
- bilan carbone
- effort en sobriété
- besoin d’investissement
- etc.
A titre d’exemple, si on suit le scénario 3) actuellement en cours en France (avec la fermeture de Fessenheim), j’ai lu que le bilan carbone du mix électrique français allait augmenter (je n’ai pas le chiffre), et j’imagine qu’en conséquence de cela, l’intérêt pour des solutions électriques (par exemple pour la mobilité : voitures, vélos, etc.) devient moindre, non ?
Ce n’est peut-être pas significatif avec la fermeture d’1 seule centrale (quoique…), mais si cela s’inscrit dans un scénario prospectif, il me semble que cela permettrait de mettre en évidence soit des incohérences (par exemple vis-à-vis des enjeux climatiques ou de l’approvisionnement en énergie fossile), soit des efforts de sobriété qui vont au-delà que ce qui est perçu/calculé actuellement.
Qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance.