À plus long terme, la technologie hybride rechargeable, si décriée ces derniers temps, pourrait constituer une solution pragmatique répondant à tous les besoins de déplacements mais aussi de préservation de la qualité de l’air et de l’environnement : avec une petite batterie rechargeable – pas trop exigeante en ressources – pour une utilisation quotidienne sans gaz d’échappement dans les zones densément peuplées, et une chaîne de traction hybride utilisant un carburant de synthèse décarboné sur long trajet rendant du même coup superflu le développement extrêmement complexe et coûteux d’un réseau de bornes de charge ultrarapide…
On voit bien que c’est encore une excuse pour le statut-quo : on ne change rien, on continue d’utiliser la voiture de la même manière, on l’utilise toujours en ville et autant pour les trajets longue distances…
De plus, ils ne parlent pas du tout du prix de ce carburant, avec les rendements faible de l’ensemble (d’autant plus s’il faut récupérer le CO2 dans l’atmosphère), j’ai peur que cela reste assez chère et qu’au final il serait plus rentable de déployer un réseau de bornes de recharge bien dimensionné (l’ultra rapide n’est pas nécessaire partout).
Bref, pour juger d’une techno, il faut connaître son empreinte carbone (là on l’a, c’est pas trop mal), le rendement (on ne le connaît pas mais à moins de violer la physique, ça devrait pas être top) et le prix (je vois pas comment cela peut être rentable rapidement).
De plus, globalement, sur le sujet des carburants de synthèse, comme leur production sera assez faible, il est plus utile de les utiliser dans les secteurs qui ne peuvent pas être électrifiés, typiquement le secteur aérien.