Bonsoir Olivier,
Non j’avais manqué cette restitution. Merci pour le rappel, car sinon je serai passé à côté.
Effectivement cela donne pas mal de pistes pour amener les personnes à évoluer sur leurs pratiques. Je note qu’on en revient toujours au fait que beaucoup de choses dans nos choix s’anime par le biais de la sociabilisation.
En tout cas, j’ai bien retenu de la présentation que passer par un moment convivial entre amis, proches, collègues ou copains, pour montrer qu’il était possible de faire autrement, était bien plus efficace qu’un cours magistral sur la question du climat. Cela m’a rappelé l’épisode historique des banquets avant la révolution de 1848. Je ne me souviens plus assez bien de mes cours d’histoire pour me rappeler si l’aspect festif de ceux-ci avait joué un rôle prépondérant sur les échanges politiques qui y avaient lieu et leurs conséquences.
Ce qui m’a plu aussi dans la présentation, c’est qu’on ne se voilait pas la face sur les freins aux changements qu’on voit autour de nous. Je me suis d’ailleurs aussi reconnu dans ce cas là. Par exemple, j’hésite depuis le confinement à tester le vélotaf. Pour ce cas là, je ne sais pas s’il y a un moyen de sociabiliser ou de s’entraider qui motive à franchir ce cap là, et de vivre le passage à vélo comme une expérience agréable qui permette de faire perdurer cet usage. Pour le moment je suis encore automobiliste 
En tout cas merci encore pour la présentation.
Un petit commentaire supplémentaire pour finir. Si les choix que l’on fait individuellement reposent ou ont un lien avec notre désir/volonté de sociabilisation alors la question de ce qui constitue notre société à laquelle on appartient devient centrale. Et la sortie récente sur le « modèle amish » est d’autant plus préoccupante car elle représente une pression sur la définition de qui fait société et de qui s’en exclue. Il y a, là, un enjeu majeur sur les choix collectifs à venir au delà de la seule 5G, qui est de définir ce qui est socialement juste entre la poursuite du jeu de l’oie des évolutions technico-commerciales extractivistes ou bien la limitation du changement climatique.
J’arrête là, car je suis déjà parti dans de multiples considérations. Tout cela pour dire que j’aurai bien aimé participer à la séance de questions en direct
!