Hélas, d’autres infos moins brillantes collectées auprès de certaines personnes qui l’ont fréquenté.
Gunter Pauli est un industriel belge qui, dans les années 90, a lancé une société fabricant des produits biologiques pour la lessive et la vaisselle, Ecover . Il a conçu son usine pour qu’elle soit complètement biodégradable : tous les matériaux pouvant être démontés et réutilisés."
"Gunter Pauli, oprichter van Ecover, stichter van het Zero Emissions Research Institute
en voorzitter van de Club Van Rome en stelt zijn nieuwe zakenmodel voor: « De groene economie is duur en hangt af van subsidies. De blauwe economie is duurzaam en innovatief. En wat goed is voor mens en natuur, is goedkoop »
"¿Conoces esta propuesta? Viene de la mano de Gunter Pauli , creador de Ecover , una empresa ecológica pionera considerada modelo mundial"
« Después, montó una empresa de fabricación de jabones y otros productos de higiene a partir de recursos naturales. »
« À la fin des années 1980, il a fondé la société Ecover, marque de produits ménagers biodégradables. En 1990, découvrant que l’huile de palme utilisée pour fabriquer les produits de la société, provoquait la déforestation de forêts primaires, il vend son entreprise pour se consacrer à la recherche de solutions permettant de régénérer la forêt tropicale, et non l’inverse. »
« (Gunter Pauli) He built the world’s first biodegradable factory. Now, armed with laptops and attitude, Gunter Pauli and his green team plan to outmaneuver Procter Gamble and the detergent giants. »
Notes complémentaires de PM, la personne qui l’a fréquenté:
Les textes ci-dessus on été collecté durant une session Internet de 20 minutes. Un sommaire de mes propres remarques:
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Pauli n’est pas le fondateur d’Ecover, c’était feu Frans Bogaerts, en 1980. J’ai bien connu Frans pour l’avoir rencontré une première fois vers 1983-84, à l’instigation et en présence de Marc Depreeuw, l’architecte de l’usine écologique d’Ecover, un ami.
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Pauli n’a ni initié, ni créé, ni développé, ni bâti l’usine écologique d’Ecover; il n’était pas dans les parages. Moi j’y étais, depuis 1989, et j’ai vu construire l’usine de mes propres yeux. Ce que Pauli a fait, c’est l’inaugurer avec tambours et trompettes.
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Il n’a jamais été la politique d’Ecover « to outmaneuver (…) the detergent giants ». Le but était de créer et d’offrir des détergents soutenables.
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Dans la suite, Pauli à réussi à mener Ecover au bord de la faillite, par incurie, en 1,5 ans.
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Il n’a pas quitté Ecover pour des raisons éthiques, il n’a pas non plus vendu la société puisqu’elle ne lui appartenait pas, il a été licencié sur-le-champ par le CA pour fraude financière (1992). J’étais alors directeur R&D et mieux que n’importe qui à la hauteur de ce qui se trouvait et ne se trouvait pas dans les produits. J’étais sur place le jour ou il a été éloigné manu militari du site.
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Il n’a pas traité avec le président de GreenPeace pour l’inciter à se tourner contre Ecover: pendant sept ans j’ai fait partie du CA de GreenPeace à Bruxelles, et je l’aurai su.
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Après sa fuite vers le Japon, Pauli a été attaqué personnellement en justice, simultanément par le propriétaire d’Ecover (feu Jörgen Philipp-Sörensen) pour fraude et par le Ministère des Finances Belge pour des dettes de TVA - pas très réussi pour un alumnus de l’INSEAD. Le procès du propriétaire à été arrêté après cinq ans parce-qu’on ne pouvait pas lui mettre la main dessus, ce qui fît déclarer Pauli qu’il avait été « acquitté ».
Du reste, je n’ai rien contre des gars comme Pauli, pour autant qu’ils ne recourent pas à des demi-vérités et des purs mensonges. Il me fait tellement penser à Trump…
